L’évidence, au placard. Un lieu célèbre : le nier, le grimer. Puis, laisser se perdre sa perspective dans un espace incertain, puis gratter le grain pour se plonger dans l’intemporel. Douter : une silhouette à remiser ; on reviendra plus tard à l’Histoire, peut-être. Envie d’explorer ce lieu en forme d’une immense baie naturelle. Là est l’essentiel.
Après la nouvelle vague de chaleur qui s’est abattue sur le pays en juillet dernier, faisant au passage sauter tous les records de mesures de présence des particules fines dans l’air relevées dans la capitale depuis la mise en place d’Airparif en 1979, la mairie de Paris a enfin décidé d’arrêter définitivement l’exploitation des ponts à vapeur qui jalonnent la seine. Ces passages pourtant utiles à la circulation urbaine restent producteurs massifs de particules fines PM25 que n’a pas su réduire l’installation récente des ZCR (zones à circulation restreintes). C’est sans doute avec regrets que l’on devra accepter de voir …
Avenir. La photo expliquée. Sur le pont de grenelle, une jeune femme regarde comme la statue de la Liberté, vers l’aval du fleuve, vers l’avenir, nous tournant le dos. Complicité de femmes. Du coup, on est tenté de tourner, nous aussi, aussi notre regard vers ce point. Nous sommes un peu les spectateurs de ces spectatrices puisque cette réplique de la statue n’a pas le sens de son originale.